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Testament contesté : le vice de violence encadré

Testament contesté : le vice de violence encadré. Le cabinet de Me Jonathan Pouget, avocat en droit civil et successoral, vous accompagne dans les situations où un testament est contesté. L’arrêt du 29 janvier 2025 rendu par la Cour de cassation offre un éclairage précieux : il précise comment les juges interprètent le vice de violence en cas de signature d’un accord sous la menace d’une action en nullité de testament.

I. Deux testaments en conflit : au cœur du litige

Le litige porte sur deux testaments successifs :

  • Un premier testament de 2014 désigne trois neveux comme légataires universels.

  • Un second testament de 2017 révoque les dispositions précédentes et prévoit un retour à la dévolution légale.

Ce changement bouleverse la répartition des biens. Après le décès de la testatrice, les héritiers contestent le second testament. Face à l’incertitude, un accord est signé en 2018 pour éviter une procédure longue. Ce protocole réorganise la succession et prévoit un versement en faveur des cousines, anciennement légataires écartées par le testament de 2017.

II. La menace d’une action en nullité de testament : un levier risqué

Le neveu, signataire de l’accord, affirme avoir cédé sous la menace d’une procédure d’annulation du testament de 2017. Il invoque un vice de violence, prévu par les articles 1141 et 1143 du Code civil.

Or, la menace d’une action en justice peut, dans certains cas, caractériser une violence, mais uniquement si elle permet d’obtenir un avantage manifestement excessif.

III. Ce que dit la Cour de cassation – Testament contesté : le vice de violence encadré

Les juges rappellent une règle claire : dans un contrat synallagmatique, l’avantage doit s’évaluer globalement. Il faut mettre en balance :

  • Ce que l’une des parties obtient,

  • Et ce que l’autre accepte de donner.

Ici, même si les cousines ont reçu plus que ce que la loi leur aurait accordé, le neveu y trouvait aussi son intérêt. Il a perçu plus que ce que lui aurait garanti le testament contesté. Résultat : pas de disproportion manifeste, donc pas de vice de violence.

IV. Pourquoi le testament reste un outil juridique sensible

Cette affaire montre à quel point un testament peut devenir un levier de négociation, voire de pression. Lorsque plusieurs testaments coexistent, leur interprétation ou leur révocation peut déstabiliser la succession.

Un héritier peut se retrouver à renoncer à ses droits, volontairement ou non, sous la crainte d’un contentieux sur la validité d’un testament.

V. Le rôle de votre avocat : sécuriser, négocier, défendre – Testament contesté : le vice de violence encadré

Dans ce contexte, votre avocat en droit des successions intervient pour :

  • Vérifier la validité des testaments ;

  • Préparer ou contester une action en nullité ;

  • Négocier un accord successoral équilibré ;

  • Vous défendre en cas d’allégation de vice de consentement (violence, dol, erreur).

Nous veillons à préserver vos droits tout en évitant les conflits familiaux inutiles.

VI. Ce que vous devez retenir

Un testament contesté peut être à l’origine d’accords complexes. Si l’une des parties invoque la violence, elle doit prouver une pression injustifiée et un déséquilibre manifeste. La Cour de cassation exige une appréciation globale des intérêts en présence.

Faites appel à un avocat expérimenté pour analyser les testaments en jeu, sécuriser vos droits, et garantir une issue conforme à vos intérêts.

Testament contesté : le vice de violence encadré
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